Une longue saturation de guitare, une toile monochrome dans la salle froide d’un musée, un cri guttural et rocailleux, quelques coup de marqueurs coulant sur du spray coloré, ou juste un peu de gravas sur le bitume.
L’improbable émotion m’apparait toujours étrangement incomprise, pourtant, elle est finalement si accessible. Trop compliqué, ou alors pas assez, bien des gens s’affublent de cette étrange carapace de la contradiction. Plutôt que de ressentir. Plutôt que de laisser le pouvoir, ne serai-ce qu’une seconde, à son imagination de divaguer, de s’aventurer et de se perdre.
Ne jamais se laisser bousculer, ne réagissant guère mieux qu’un pauvre con qu’on aurai dévisagé un peu trop longtemps, toujours se blottir dans ses petites illusions personnelles, incroyable verni auto-appliqué, si superficiellement important.
Horreur que de voir ces idiots se faire prendre en photo devant d’illustres œuvres d’art qu’ils n’auront pas même regardés, d’entendre que le « trop compliqué n’est pas intéressant », ou alors que « son fils aurai pus faire pareil », et passer à coté de leur humanité.
Rhinocéros, deviendront-ils tous des foutus rhinocéros ?