Mont-REAL L'arrivée

Alors ça y est. Me voici à Montréal, ville que j’ai visité étant enfant, durant mes deux années New-yorkaises, que j’ai revu ensuite à chaque fois que mon avion pour le Québec se posait, pour ensuite la visiter accompagné de ma belle, n’osant presque pas croire qu’un jour, un jour je vivrai vraiment dans cette ville.

Aujourd’hui, dès que je sors de mon travail, je fais face aux tours illuminées du centre ville, centre-ville que je traverse ensuite en métro, ou à pied dès que l’envie me prends, pour me rendre dans mon appart, un petit cube d’espace vide qui nous appartient, au sein d’une tour de 18 étages.

Difficile pour moi de réaliser encore pleinement, tant les choses se sont enchainées rapidement. Néanmoins je ne rêve pas, j’ai réussi à rejoindre la femme que j’aime en changeant de continent, de trouver un job sur place, me faisant ainsi commencer ma carrière d’ingénieur au Canada, j’ai deux nouvelles cartes bancaires dans mon portefeuille, un Blackberry répondant à un numéro commençant par 514, et les clés de l’espace vide et cubique précédent cité.

Ma carte Opus de métro Montréalais côtoie encore ma carte Oyster du métro de Londres, ainsi que quelques tickets de métro Parisien. Dire s’il y a eu du changement dans ma vie ces derniers mois..

Impression de tout cumuler en même temps. Et de partir de presque zéro : n’ayant pus rapporter que deux sacs de fringues, me voilà en train de tout racheter, ou en projet de rachat. Ma valise me sert de bureau temporaire, un matelas gonflable fort confortable prêté par ma douce va nous servir de lit pendant encore quelques semaines, et peut être aurons nous le plaisir de voir bientôt des rideaux agrémenter ces chères fenêtres qui nous réveillent tout les matins de leur éclat matinal..

Que de projets qui se profilent, je commence à découvrir des spots photos qui ne demandent qu’a être exploités, de rues à être arpentées, et de gens à rencontrer. Le tout, toujours accompagné de ma chère Empiemcy, avec laquelle j’ai pus vivre tant de belles choses ces dernières années.

About Nicolas Constant